Villemandeur est une commune du canton d’Amilly et de l’arrondissement de Montargis.

Elle compte environ 7000 habitants : les Mandorais et Mandoraises.

Sa surface est de 11,46 km² à une altitude comprise entre 84 et 99 mètres.

Les armes de Villemandeur se blasonnent ainsi :

Parti d’argent et d’azur au chevron brochant d’or chargé d’une croisette tréflée de gueules.

Patrimoine

– Église Saint-Didier du XIXe siècle. L’église carolingienne était à l’origine située au Vieux-Villemandeur sur l’emplacement d’un oratoire et avait pour patron Saint Didier, évêque de Cahors ; elle fût restaurée (ou refaite) au XIIe siècle puis transférée définitivement dans la 2e partie du XIXe siècle à l’emplacement actuel.

– Château de Platteville du XIVe siècle, remanié aux XVIIIe et XIXe siècles.
Ce château est construit sur une cour entièrement entourée d’eau. L’entrée se fait par une imposante poterne flanquée de tours à poivrières. Ses origines remontent à la guerre de Cent Ans, mais le château lui même est une construction moderne. Au XVIIIe siècle, il appartenait aux Noirat de Platteville puis à Lefèvre des Barres qui le céda en 1788 à l’amiral de Latouche Tréville, membre de la Société de Cincinnatus, devenu surintendant des domaines du duc d’Orléans (le futur Philippe Égalité). Cette acquisition permit au Comte de la Touche d’être élu comme député de la noblesse pour le baillage de Montargis en 1789.
Plus tard, le Château de Platteville passa entre les mains du baron Fain, secrétaire de Napoléon, puis du général Comte de Salles qui s’illustra à la guerre de Crimée. Il appartient aujourd’hui au comte Sourdeau de Beauregard Platteville.

– Château de Lisledon, à l’origine site occupé par les Gaulois : le mot Lisledon signifie "château de l’île" (dunum = château), puis construction (ou motte) féodale, ce château a été construit au XVIIe siècle dans un style Renaissance.
Ce château est construit au bord d’un petit cours d’eau appelé le Solin. Le château féodal, devenu l’abri des reîtres après la bataille de Vimory en 1587 fut détruit par Henri de Guise. Henri de Birat, écuyer et premier valet de garde-robe du roi, originaire de Mantoue racheta les ruines et le fit reconstruire entre 1613 et 1626 et il transforma son nom en Birague. Au XIXe siècle, il fut restauré par Adolphe Cochery ministre des Postes et sénateur du Loiret.
Les tourelles ont été refaites dans le style troubadour alors en vogue et la tourelle d’escalier a été rajoutée. Puis il passa à son fils Georges Cochery député du Loiret et ministre des finances de 1896 à 1898. Il y mourut en 1914.
Le domaine de Lisledon connaîtra alors plusieurs propriétaires plus intéressés par l’exploitation des bois que par le Château lui-même. En 1927, le Docteur Léopold Kollitsch rachète Lisledon et y restera jusqu’à son décès le dernier résident du Château. La propriété connaîtra encore 2 propriétaires : la famille Douzon et la Société pharmaceutique de l’Egic qui utilisera le Château pour entreposer ses
archives.

Sources : Mairie de Villemandeur, Paul Gâche, Châteaux de France, Wikipédia.