La Galissonne
Slogan du site

L’association La Galissonne créée à St-Germain-des-Prés, le 29 Novembre 1995 affiliée FFRandonnée.
Elle a pour but de tracer des sentiers de promenades et d’animer des randonnées pédestres.
Elle a une vocation culturelle et de mise en valeur du patrimoine local.

Vaux-sur-Lunain

par alainh

Vaux-sur-Lunain

Vaux-sur-Lunain est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Ile-de-France.
Les habitants (environ 200) sont appelés les Vaulxois et Vaulxoises.
Mentionné au 12ème, "Vallis Lune". Paroisse à la collation de l’archevêque de Sens.

Architecture civile :
Château de Villeniard (?). Ferme de la Recette 17ème. Ferme des Herbaudes. Lavoir communal.

Architecture sacrée :
Eglise rurale Saint-Gengoult restaurée : plan rectangulaire, clocher peu élevé, massive tour carrée à contreforts ; statuette équestre de saint Gengoult en bois 16ème. Chapelle de Villeniard (?). Croix de chemin. Fontaine de dévotion de Saint-Gengoult.

Saint Gengoult (le patron des cocus)

Il était jadis un pèlerinage très fréquenté à Leubringhen : celui de Saint Gengoult.
Appelé aussi Gendulphe, Gendulfe, Gandouffe, etc…, Saint Gengoult est né au début du VIII° siècle, de parents très chrétiens. Ce fut un fils très docile dont les meilleures distractions étaient la bienfaisance et la chasse, ce qui explique le faucon qu’il tient en main.
En âge de s’établir, il épousa Ganéa, fille de haute noblesse, mais de petite vertu.
Gengoult se bâtit un château à Varennes-sur-Amance, à 28 kilomètres de Langres. Mais les guerres l’appelèrent à prendre rang dans les armées de Pépin le Bref.
Quand il revint chez lui, il apprit les infidélités de sa femme. Comme elle refusait d’avouer, il décida de lui faire subir l’épreuve de l’eau.
Il la conduisit près d’une fontaine et lui dit : " Plongez votre bras dans ce bassin et ramassez une pierre qui est au fond. Si vous êtes sans reproche vous n’aurez aucun mal. Si vous avez pêché, Dieu ne laissera pas votre crime impuni ". Ganéa accepta sans méfiance. Mais à peine avait-elle plongé son bras dans l’eau qu’elle le retira vivement. Celui-ci était rouge, couvert de cloques comme si l’eau avait été bouillante.
Gengoult était fixé. Il laissa à sa femme le loisir de se repentir et se retira dans sa résidence de Vaux-la-douce, à 10 kilomètres de Varennes-sur-Amance, où il mena une vie toute de piété, accomplissant même quelques miracles.
Mais l’épouse coupable ne lui avait pas pardonné et elle résolut de le faire assassiner par son amant. Celui-ci docile se rendit en Bourgogne. Il pénétra dans la chambre où reposait Gengoult et leva son épée. Gengoult tenta de détourner le glaive mais fut néammoins mortellement blessé et succomba le surlendemain, le 11 mai 760. On l’enterra dans l’église Saint Pierre, qu’il avait fait construire à Varennes. Puis ses reliques furent déposées à Langres, à l’abri des barbares Normands.
Tout de suite sa mémoire fut vénérée et invoquée non seulement pour la paix des ménages mais également pour la guérison des panaris.
Son culte passa de Bourgogne (où l’on trouve une commune appelée Saint-Gengoult le Royal) en Flandre et dans le Boulonnais. Une chapelle lui fut dédiée à Montreuil-sur-mer qui posséda pendant un temps quelques-unes des reliques. A la Révolution, en 1789, la chapelle devint un arsenal et les reliques furent dispersées. Le culte de Saint Gengoult se répandit alors jusque Wierre-au-bois, Fiennes et Leubringhen. Mais n’en déduisez pas pour autant qu’il y ait dans ces villages plus de cocus qu’ailleurs !

Sites touristiques :
Vallée du Lunain. Site boisé et bocager.

Productions :
Polyculture. Elevage.

Vie :
Fête patronale : en mai avec procession à la fontaine de Saint-Gengoult. Pêche, chasse.

Chevry-en-Sereine

Les habitants (environ 500) sont les Chevriots et Chevriotes.
Les origines du nom de cette commune sont incertaines.
D’après certaines sources, Chevry viendrait du latin « capra », la chèvre, ou bien du nom du premier propriétaire connu du domaine, « Caprius » (ce nom pouvant être le surnom de ce propriétaire : le « chevrier »). Par ailleurs, le nom de Sereine pourrait venir du bas latin « severiacum », c’est-à-dire « domaine de Severus ». Ce qualificatif « Sereine » est apparu vers la fin du XVIe siècle pour distinguer le lieu d’autres paroisses du même nom (Chevry-Cossigny, Chevry-sous-le-Bignon). D’autres sources font état de l’appellation « Chevriacum in Senonico » ou « Chevry-en-Senonais » dans une bulle du pape Alexandre III datée de 1164, et dont une copie figure dans le Cartulaire (recueil d’actes attestant les titres et privilèges d’une communauté religieuse ou laïque) de Villechasson, conservée aux archives de l’Yonne.

·Château
Le château (MH) fut construit sous Louis XIII par Charles Duret, contrôleur général des Finances et secrétaire de l’ordre du Saint-Esprit. Bâti vers 1633, de brique et de grès : corps de logis rectangulaire flanqué de 2 pavillons d’angle, cour d’honneur, douves sèches, 2 ponts de pierre ; parc à la française dessiné par Le Notre. Il appartient au marquis de Laubespin, descendant direct du héros de l’Indépendance américaine.

·Eglise Saint-Julien (MH) à la collation de l’archevêque de Sens.
Clocher trapu XIIe, nef XIXe couverte en lambris et décorée de peintures murales et de toiles peintes, dont plusieurs œuvres de Hesse (MH).

·Ancien cimetière avec chapelle seigneuriale.
·Nombreux polissoirs.
·Ancienne abbaye de Villechasson (ferme) : en 1428, après le saccage de leur monastère par les Anglais (guerre de 100 ans), les bénédictins de l’Abbaye Ste Rose de Rosoy-le-Vieil se réfugient à Ervauville (près de Courtenay dans le Loiret), où un nouvel établissement est fondé sous le nom de l’ "Abbaye de Rosoy-le-Jeune". Mais celle-ci est détruite par les protestants au XVIe siècle et les religieuses viennent s’établir sur la terre de Villechasson, qui leur appartient depuis le XIIe siècle. Cette terre, avec tous les droits seigneuriaux qui lui étaient attachés, avait en effet été offerte par Alpes et Antoine Payen à leur sœur Catherine, déjà prieure de l’Abbaye Ste-Rose. Elevé dès lors au rang d’Abbaye royale, le prieuré qui existait déjà depuis ce temps est doté de tours, de murailles, de fossés et d’un pont-levis. Les religieuses y restent jusqu’à la mort de la dernière abbesse en 1754, date à laquelle elles rejoignent le couvent de Moret qui devient Abbaye royale de Villechasson-Moret. L’ancienne abbaye fortifiée de Villechasson n’a laissé qu’un corps de logis flanqué d’une tour. La tour-porche qui donnait accès à la cour est détruite au milieu du XXe siècle. De même, l’ancienne haute tour de la cour, qui sert encore de colombier en 1850, a disparu. La tour subsistante, éclairée par des ouvertures permettant de surveiller les alentours dans toutes les directions, abrite un escalier à vis (escalier tournant) donnant accès au grenier. Quelques portes et fenêtres sont ornées de blasons, la plupart mutilés pendant la Révolution. Il s’agit vraisemblablement de ceux des différentes abbesses. Les 4 murs encore debout de l’ancienne chapelle ne donnent plus qu’une faible idée de l’édifice primordial. Cet ensemble est classé à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.

Sources : Wikipédia et les mairies de Vaux-sur-Lunain et de Chevry-en-Sereine.