Arrabloy, commune associée à Gien fait partie du canton de Gien, de la Communauté de Communes du Giennois et de l’arrondissement de Montargis.
Sa surface est de 12,0 km² à une altitude comprise entre 167 et 187 mètres.
Elle compte environ 500 habitants : les Arrablésiens et Arrablésiennes.
Le paysage arrablésien est celui de la Puisaye du Loiret : de grandes plaines cultivées côtoyant de nombreux bois et zones humides.
Arrabloy vient du nom "Arabla" signifiant érable et "Erablaye", lieu qui produit l’érable.
Dans le bourg, il y a les vestiges de la forteresse construite au XIIIe siècle par Jehan d’Arrabloy. Construit en forme de carré de 30 mètres de côté, il est fortifié par des tours d’angle polygonales, possède un donjon et une tour carrée qui sert de porte d’entrée. Les douves laissent encore apparentes les bases des tours. Les meurtrières présentes sur cet édifice présentent la fonction défensive de ce château. Situé en plaine, il avait pour rôle de protéger les populations alentour des brigands.
Jehan d’Arrabloy, noble français, seigneur d’Arrabloy, fut l’un des intimes du roi, Philippe le Bel, qui le nomma sénéchal du Quercy et du Périgord. Il eut à soutenir de nombreux combats en Aquitaine contre les troupes du Roi d’Angleterre, ce qui fit sa renommée. Il épousa Jeanne d’Anlézy, qui décèdera en 1310 et sera enterrée dans l’église paroissiale d’Arrabloy. Il mourut en 1311, (ou 1329) à Arrabloy. Il laissa un fils, Pierre d’Arrabloy, qui fut créé cardinal en 1316 par le pape Jean XXII, puis fut fait chancelier de France par Louis X en 1316.
L’église ne peut pas être considérée comme la chapelle du château qui devait posséder la sienne. Cet édifice religieux devait être l’église du village. Elle abrite la pierre tombale de Jean II d’Arrabloy. On peut reconnaître entre autres l’écu et la poignée du glaive.
Autre fait historique important pour le village d’Arrabloy, le courage de son institutrice, Andrée Poupa (1920-1965) qui cacha dans l’école (l’actuelle mairie) de février à août 1944, des résistants recherchés par la Gestapo dont Ernest Bildstein, instituteur de l’école du centre à Gien qui fonda un maquis qui portait son nom.
Toute l’histoire du château d’Arrabloy en cliquant sur le lien suivant :
http://s460258660.onlinehome.fr/ckfinder/userfiles/files/pages/arrabloy/chateau-arrabloy-historique.pdf
Sources : les Mairies d’Arrabloy et de Gien + Wikipédia