La superficie de Gy-les-Nonains est de 2013 hectares avec une altitude moyenne de 105 mètres (minimum : 96 mètres, maximum : 147 mètres).
Les 650 habitants de Gy-les-Nonains sont nommés les Gyssois et les Gyssoises.
Le nom de Gy vient d’une origine gallo-romaine, probablement du « Domaine de Gaudius ». Au 10e siècle, on trouve Giaco ou Gaiaco, d’où la forme française de Gy.
En 841, l’Empereur Lothaire, petit-fils de Charlemagne, écrit Galciaco.
Son second nom Les Nonains (« petites nonnes ») vient du monastère bénédictin établi à Gy, dès le VIIe siècle, sous le vocable de Saint Fiacre, puis donné à Rothilde, fille de Charlemagne par un don de son frère, Louis le Débonnaire en 816, confirmé par la Charte de l’Empereur Lothaire vers 841. Ce monastère ferma en 1752.
Dès l’an 700 environ, la paroisse St Sulpice est mentionnée avec une église.
Cette église se trouve au bord et au pied d’un bras d’eau servant de bief au moulin d’à côté. Construite dans les prés, elle souffre d’une humidité permanente et d’un enfoncement séculaire très accentué. La réforme grégorienne, impliquant une rigoureuse clôture des couvents, la population n’a plus accès à la Chapelle du monastère (La Gloire Dieu) : il faut donc restaurer l’ancien édifice aux environs de 1137.
La construction s’étend de la fin du 12e siècle au début du 13e siècle. Quatre piliers d’angle de l’actuelle église paroissiale sont de style rhénan, style unique dans la région, attribué à une abbesse de Faremoutiers dont dépendait le couvent de Gy.
A Gy on remarque les restes de remparts médiévaux et deux châteaux privés, le château de Changy et le château du Buisson. Près de l’église, les bords de l’Ouanne avec de nombreux lavoirs et d’anciens moulins.
Le moulin du bourg : usine aujourd’hui abandonnée, elle a été une fabrique de meubles (Ozon-Malet, avec la première turbine électrique), et précédemment moulin à grain (propriétaire M. Lours, minotier de St-Germain-des-Prés).
Un autre moulin important était celui du domaine de Vaux qui a d’abord servi de forge, puis, au XIXème siècle, il actionnait la batteuse de la ferme par un ingénieux système de poulies. Gy possédait aussi un moulin à tan (à la hauteur du Pont-Guinant). Des ruines d’un moulin à foulon (XVIème siècle) étaient encore visibles derrière l’église avant la Révolution.
Sources : Mairie de Gy-les-Nonains, Pays du Gâtinais, Office de Tourisme de Château-Renard, Reine Deshaies, Paul Gache et Wikipédia.