La Galissonne
Slogan du site

L’association La Galissonne créée à St-Germain-des-Prés, le 29 Novembre 1995 affiliée FFRandonnée.
Elle a pour but de tracer des sentiers de promenades et d’animer des randonnées pédestres.
Elle a une vocation culturelle et de mise en valeur du patrimoine local.

Nibelle : présentation et histoire

par alainh

NIBELLE

En bordure de la Forêt d’Orléans à 40 km d’Orléans, 40 km de Montargis, 18 km de Pithiviers. Arrondissement de Pithiviers, canton de Beaune-la-Rolande.
Ancien village de potiers, briquetiers et tuiliers.
Superficie de 2700 hectares dont 1145 hectares de forêt domaniale gérée par l’O.N.F.
Traversé par la Rimarde.
Environ 1000 habitants : Nibellois et Nibelloises.

L’Office de Tourisme gère deux musées :

 Le musée Saint Sauveur rappelle le passé lointain et récent de Nibelle et présente l’artisanat disparu.

 Le musée Abbé Barillet présente les objets d’art religieux qu’il a légué à la commune. Ce musée est situé dans l’ancien presbytère de la paroisse St Sulpice.

Il existe trois châteaux sur la commune :

 Le Château du Hallier ( XVIème siècle) privé, Construit par Charles de L’Hospital en 1544, Charles IX aurait, selon la légende, offert le château du Hallier à sa maîtresse Marie Touchet en lui disant : « voici votre nid Belle… ». Une partie de cet édifice est visitable lors des journées du patrimoine.

 Le Château de Flotin (XIXème) privé.

 Le Château de la Guette (XIXème) privé.

La vie des Nibellois a toujours été liée à la forêt ; de nombreux sentiers sont ouverts aux marcheurs ainsi qu’aux cyclistes.
Le Belvédère des Caillettes donne un point de vue sur l’immensité de la forêt, cet ouvrage a été réalisé en 2000, il se trouve à 170m d’altitude. Il mesure 24 mètres de haut et possède 127 marches.

Histoire

L’existence de potiers à Nibelle est attestée depuis 1285. Au XVIe siècle, le village est connu pour sa production de sifflets en terre cuite. Plusieurs milliers de fragments, datant de 1560-1570, ont été découverts lors de la démolition d’une maison du XVIIe siècle. Certains sont conservés au Musée historique et archéologique de l’Orléanais.

Les potiers et tuiliers ont laissé de nombreuses traces dans les lieux-dits du village : hameaux de Les Poteries, la vieille poterie, les Tuileries et même La Tuilerie cassée. La famille Thuilier est une des plus anciennes familles du village.
La poterie a longtemps fait la renommée du village. Parmi une production courante mais non dénuée de qualité, les sifflets du village (les "sublets") reflètent la fantaisie des potiers et sont suffisamment originaux pour avoir été notés dans toutes les notices qui décrivent Nibelle à la fin du 19ème siècle. C’est sans doute à cette originalité que nous devons la conservation de quelques dizaines de sifflets de la production de la fin du 19ème qui s’est arrêtée avant 1914 avec la fermeture du dernier atelier.
Il est probable que les potiers qui faisaient ces sifflets aient aussi été des tuilliers car on retrouve aussi dans la région de très beaux épis de faîtage dont le plus ancien en forme de cavalier portant épée date du début du XVème siècle et préfigure déjà les cavaliers sifflets de Nibelle.
La découverte récente d’une tessonière permet maintenant de connaître également les modèles des sifflets produits au 16ème siècle et de suivre ainsi l’évolution de ces objets sur plus de trois siècles.
Les sifflets du 16ème siècle : c’est en faisant des travaux sous une ancienne maison du village construite au 17ème siècle que plusieurs milliers de fragments de poteries ont été découverts. Il s’agit en majorité de sifflets mais on trouve aussi quelques petites statuettes de daguets de grande qualité.
Les sifflets sont réalisés avec une terre blanche ou légèrement rosée et sont soit non glaçurés soit recouverts plus ou moins largement d’une glaçure verte. Cette argile blanche est couramment employée dans la céramique médiévale et offre de grandes qualités de plasticité qui permettent de modeler ou mouler des pièces d’une grande finesse.
Les sifflets insérés dans les sifflets à eau ont été modelés avec une argile grise plus dure après la cuisson. Les sifflets de cette tessonière ont été datés vers 1560-1570.
Les sifflets appartiennent à quatre types principaux :

 l es sifflets à eau : il s’agit en majorité de coqs ou poules mais il y a également des sifflets à tête de cheval ;

 les sifflets globulaires : cette catégorie est formée de sifflets en forme d’oiseau de petite taille ;

 les cavaliers : ces sifflets possèdent à l’arrière une petite cavité globulaire percée d’un petit trou permettant de moduler des trilles aiguës ;

 les personnages : ces sifflets représentent un personnage féminin sur le coté duquel est inséré un sifflet tubulaire lui aussi prolongé par une petite cavité globulaire.

Sources : Mairie de Nibelle et Wikipédia.