Dixmont est une commune du canton de Villeneuve-sur-Yonne et de l’arrondissement de Sens.
Elle s’étend sur 4 218 hectares, à une altitude comprise entre 116 mètres (au pont des Bordes) à 238 mètres (au nord de Bourbuisson).
Le ru de Saint Ange et le ru Galant s’écoulent paisiblement d’est en ouest.
Les terres non recouvertes par cette majestueuse forêt d’Othe à laquelle elles appartenaient avant les défrichages d’antan, se répartissent entre champs, prés et friches.
Il y a environ 900 habitants sur Dixmont : les Dixmontois et Dixmontoises.
Toponymie
Le nom même du pays qui, dans sa forme primitive DIMON a traversé les cinq longs siècles de la domination romaine, sans prendre la désinence latine, est absolument gaulois.
C’est au onzième siècle que nous trouvons pour la première fois l’existence de DIMON attestée par des documents écrits.
Au douzième siècle : DIMONE
Au treizième siècle : DYMUN
Au quatorzième siècle : DYMON
L’étymologie trouve dans la vieille langue gauloise, le déterminatif "on", "one", qui signifie "fontaine". De nombreux exemples pris uniquement dans la région, semblent confirmer cette théorie : Véron, Paron, Laxon, Brienon, Béon.
Quant au préfixe "dim", il pourrait rappeler le nom d’une divinité païenne tutélaire de la source appelée Saint Gervais de nos jours.
C’est donc à tort que depuis le XVIIIe siècle, on a écrit DIXMONT au lieu de DIMON et que l’on a cherché l’étymologie de ce nom dans les nombreux monticules qui entourent le pays.
Histoire
Le territoire de Dixmont fit partie du Pays des gaulois Sénons. Quand Jules César s’empara de Sens en l’an 52 avant Jésus Christ.
L’industrie du fer, florissante en Gaule sous l’empire Romain, a été plus particulièrement marquée dans la région de l’Yonne et notamment dans le Pays d’Othe, véritable bassin minier des temps anciens. Des buttes de scories d’une importance considérable sont visibles à Haut le Pied en Foret d’Othe ; en ce même lieu ont été mis à jour des thermes gallo-romains.
Au Xle siècle Dixmont et tout son territoire appartenaient alors aux religieux de Notre-Dame-du-Charnier de Sens, monastère bénédictin, dépendant de celui de la Charité-sur-Loire.
En 1187, ils confièrent le soin d’administrer et défendre ce village à Philippe-Auguste en lui donnant la moitié de la seigneurie, ne se resservant que leur maison et l’église.
La prospérité de cette commune fut anéantie par la Guerre de Cent Ans puis, ensuite, par les guerres de religion.
Patrimoine
L’église Saint-Gervais et Saint-Protais (XIIe siècle),
Le prieuré de l’Enfourchure.
Sources : la Mairie et le Syndicat d’Initiatives de Dixmont + Wikipédia