Par : claudeh

Bellegarde (blason)

Les armes de Bellegarde se blasonnent ainsi :
Écartelé : au premier et au quatrième de gueules aux trois chevrons d’argent, accompagnés de trois étoiles du même posées 2 et 1, au deuxième et au troisième d’azur à la cloche d’argent.
(Source Wikipédia)

Par : claudeh

Bellegarde (histoire)

Bellegarde

Chef-lieu de canton, arrondissement de Montargis
A une superficie de : 4,93 km².
Son altitude varie de 105 mètres à 136 mètres.
Les 1721 habitants sont les Bellegardois et Bellegardoises. (en 2009)

Histoire

A partir du XIIe siècle, Bellegarde se nomme Soisy-aux-Loges (Sociasum en langue de clercs) puis Choisy aux Loges ; la forêt des Loges recouvrant alors l’emplacement actuel de la ville. Elle prend le nom de Bellegarde en 1646. C’est le Duc de Bellegarde, Grand Ecuyer d’Henri IV et Seigneur de la ville de 1644 à 1646 qui lui donna son patronyme.

En 1124, quand les chanoines réguliers de Sens posèrent les premières pierres de l’église de Bellegarde, ils ne se doutaient sûrement pas que le portail qu’ils édifiaient serait classé Monument Historique plus de 800 ans plus tard et considéré comme le second plus beau portail roman de la région après la Basilique de Saint Benoît sur Loire.

Au début du XVIIIème siècle, lorsque le Duc d’Antin, fils de la Marquise de Montespan, célèbre favorite de Louis XIV, entreprit de vastes travaux de rénovation et d’aménagement du château de Bellegarde, il ne prévoyait certainement pas qu’un peu plus de 200 ans plus tard, la commune deviendrait propriétaire d’une grande partie de son château et s’évertuerait, autant que faire se peut, à sauvegarder et promouvoir ce prestigieux patrimoine.

Mais Bellegarde n’a pas que des attraits architecturaux. Un autre élément contribue à la beauté de la ville : la rose.

Les origines de la rose à Bellegarde remontent au XIXème siècle où de nombreux habitants arrondissaient leurs fins de mois en cueillant des églantiers sauvages dans la forêt d’Orléans, toute proche, pour les rosiéristes d’Orléans.
Puis, à la fin du XIXème siècle, un Bellegardois audacieux entreprit d’effectuer lui-même les greffes des rosiers. Il deviendra rosiériste multiplicateur et son exemple sera suivi par plusieurs familles bellegardoises. Savoir transmis de père en fils, Bellegarde et son canton comptent à l’heure actuelle une douzaine de rosiéristes réunis en groupement.

Sources : wikipedia, cartesfrance, site de la ville de Bellegarde.

Par : claudeh

Bellegarde (personnalité)

Charles Desvergnes

Né le 18 août 1860 à Bellegarde, Charles Desvergnes est issu d’un milieu modeste : son père est boulanger.
C’est en aidant son père à la boulangerie familiale que le jeune Charles réalise ses premiers sujets : la pâte à pain prend entre ses doigts des formes de fleurs, d’oiseaux… des formes humaines aussi.

Avec ces premières « sculptures », il fait une impression remarquée aux yeux du châtelain local Charles Galopin, qui devant l’évidence du talent du jeune garçon le présente au sculpteur parisien Chapu.
C’est ainsi qu’à seulement 15 ans, Charles Desvergnes passe le concours d’admission à la célèbre école des Beaux Arts de Paris où il est reçu premier.

La carrière du jeune homme fait alors une avancée considérable et prend une allure définitivement professionnelle. Il gagne de nombreux prix et en 1889, il reçoit la consécration tant attendue en obtenant le Premier Grand Prix de Rome de Sculpture avec son haut-relief « Le Retour de l’Enfant Prodigue ».
Vainqueur de ce concours, Charles Desvergnes peut ainsi intégrer la prestigieuse Villa Médicis à Rome où il étudiera la sculpture pendant 5 ans.

Charles Desvergnes s’inspirera tout au long de sa carrière de thèmes multiples : bustes, statues en pied mais aussi fontaines, vases, monuments, Vierge et surtout Jeanne d’Arc, qu’il exécutera par dizaines.

Le temps nous a laissé de formidables artistes et Charles Desvergnes en fait partie.

Au faîte de sa notoriété, il offrit à Bellegarde, sa ville natale, une collection de sculptures inaugurée en 1912 et aujourd’hui située dans le Pavillon d’Antin de la Ville.

Il mourut en 1928.

Source : site de la ville de Bellegarde.