La Galissonne
Slogan du site

L’association La Galissonne créée à St-Germain-des-Prés, le 29 Novembre 1995 affiliée FFRandonnée.
Elle a pour but de tracer des sentiers de promenades et d’animer des randonnées pédestres.
Elle a une vocation culturelle et de mise en valeur du patrimoine local.

St-Martin-sur-Nohain

par alainh

St-Martin-sur-Nohain est une commune du canton de Pouilly-sur-Loire et de l’arrondissement de Cosne-Cours-sur-Loire.

Elle compte environ 410 habitants, les Martiniens et Martiennes, sur une superficie de 24,03 km², à une altitude comprise entre 150 et 213 mètres.

Le Nohain traverse cette commune.

Histoire

L’ancienne paroisse, dont la création remonte aux environs de 1100, s’appelait Saint-Martin-du-Tronsec. Mais à la fin du XIXe siècle, le chef-lieu de la commune fut transféré au hameau de Nohain, choisi pour sa position plus centrale. Après la mairie et les écoles, ce fut au tour de l’église d’être démontée et reconstruite à son nouvel emplacement. Par décret officiel du 1er novembre 1903, la commune prit le nom de Saint-Martin-sur-Nohain.

Légende

Au IXe siècle, pour fuir les invasions normandes, les reliques de saint Martin de Tours furent transportées de Tours à Auxerre. Au cours de cette translation - ou, selon d’autres sources, lors du retour de ces reliques, quelques années plus tard - les pèlerins chargés de leur précieux fardeau suivaient la vallée du Nohain lorsque, par une nuit d’orage, ils durent demander l’hospitalité à l’abbaye de Saint-Laurent. Mais comme on guerroyait aux environs, les moines, craignant sans doute un piège, refusèrent d’ouvrir leur porte. Le Nohain étant en crue, il fallut gravir la côte voisine et abriter les reliques dans le tronc d’un vieil orme sec. La nuit se passa en prières, et le lendemain matin, l’arbre était couvert de feuilles verdoyantes. En souvenir de ce miracle, on bâtit à cet endroit une chapelle, puis une église. Telle est, d’après la légende, l’origine du village de Saint-Martin-du-Tronsec.

Lieux et monuments

Le château de Mocques, demeure seigneuriale du XVe siècle, reconstruit au XVIIe siècle, fut au XIXe siècle la propriété de la famille Baucheron de Boissoudy. En 2007, il a fait l’objet d’importants travaux de restauration. En face du château se trouve le Moulin de Mocques qui faisait partie du grand domaine appartenant à l’abbaye de Saint-Laurent.
Le manoir du Petit Favray, construit sous le règne d’Henri IV.
Des trois moulins créés sur le Nohain par les moines de l’abbaye de Saint-Laurent, le moulin de Paillot fut le dernier à fonctionner (son activité prit fin en 1996).
L’abri sous roche des "caves de Favray", situé sur la rive droite du Fontbout (affluent du Nohain), possède un intérêt géologique.

Sources : Wikipédia