Chef-lieu de canton, Charny est une commune du Pays de Puisaye-Forterre, située dans la région Bourgogne.
Elle fait partie de la Communauté de communes "de la Région de Charny".
Les 1700 habitants et habitantes de la commune de Charny sont appelés les Charnycois et les Charnycoises.
La superficie de Charny est de 19 km2 à une moyenne d’altitude de 135 m.
Sa géologie à sous-sol crayeux est plus proche de celle du Gâtinais que de celle de la Puisaye (caractérisée quant à elle par des argiles, grès ferrugineux et sables).
La commune est traversée du sud au nord par la rivière de première catégorie, l’Ouanne. Le Péruseau, un de ses affluents, se déverse dans l’Ouanne sur le territoire de la commune, au sud de Charny.
Rivière sujette à des débordements saisonniers, ses inondations fréquentes ont freiné le développement humain jusqu’au siècle dernier.
La charte de l’abbaye des Escharlis, autrefois située à 7 km de là, indique en 1120 le nom de Carneetum pour ce bourg à la frontière du pays des Carnutes.
L’histoire de Charny est étroitement liée à celle de St-Fargeau.
Monuments et curiosités :
– Halle Louis Philippe
Suite au grand incendie de juillet 1706 qui détruisit toute la ville, ou presque, il n’y avait plus de halle dans Charny.
Or, le maire de Montargis, monsieur Sauvard, entrepreneur de son état, participait à la démolition du château de Montargis, (échelonnée de 1810 à 1837), mettait en vente des éléments réutilisables : c’est ainsi que les pilastres d’une colonnade de l’esplanade furent acquis par une personnalité locale (un notaire dit-on). Ils furent proposés peu après 1830 pour supporter la charpente de la halle. Devant la solidité de l’ensemble la municipalité fit construire sur cette halle, l’édifice municipal demeuré en service pendant 125 ans et qui restera dans l’esprit des Charnycois comme « l’ancienne mairie » devenue lieu de réunion des associations.
Sur les conseils de Jacques Bouvet, architecte à Charny, la municipalité décide en 1980 la restauration de la halle, en faisant disparaître le vieux crépi qui recouvrait les colombages.
– Grange aux dîmes
Située dans la rue de la République (qui s’ouvre sur la Rue des Ponts), c’est le plus vieux bâtiment de la ville ayant résisté au dernier incendie du XVIIIe siècle avec quelques maisons rue des Ponts. Au Moyen Âge on y déposait la dîme des récoltes. Cet « impôt » pour le clergé représentait 10 % des récoltes des paysans.
– L’église du début du XVIIIe siècle.
– Diverses demeures bourgeoises datant des XVIIIe et XIXe siècles. La mairie est installée dans une belle demeure de 1870, anciennement appelée le château Jacot.
– Un lavoir du XIXe siècle situé rue de la Fontaine.
– La briquetterie de Courboissy s’est installée derrière la mairie (de l’autre côté du chemin de fer) en 1890, et a vu quatre générations de Gauthier s’y succéder. Des difficultés dans les années 1980 ont amené la fermeture de l’entreprise à la fin de cette période. L’activité a repris en 2000 avec Chantal Cailleau et Gilles Nadal sous le nom de Terres cuites de Courboissy, orientée exclusivement sur des carrelages à l’ancienne : c’est une des rares entreprises de fabrication de carrelages en France où sont toujours utilisées les mêmes méthodes d’antan, assurant ainsi d’y retrouver les mêmes qualités que dans les carrelages originaux si recherchés de nos jours pour leur beauté.
Sources : la Mairie de Charny et Wikipédia.