Chapelle Saint-Julien
Appelée communément chapelle de Vauguillain (« vallée de Guillaume »), la Chapelle Saint-Julien a été bâtie à l’intérieur de l’enceinte du château de Vauguillain et surplombe le bourg sur une colline au-dessus de Saint-Julien. Elle est mentionnée dès 1193 dans une charte de Gui, archevêque de Sens. Elle est un exemple de la propagation de l’art gothique en Sénonais. Elle domine la ville à laquelle elle a donné son nom et dont elle fut la paroisse primitive.
La chapelle a été unie à la collégiale Saint-Pierre par l’archevêque de Sens, Tristan de Salazar, le 31 juillet 1492, mais des offices continuèrent d’y être célébrés jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. On y célébrait des mariages et on y montait en procession. À la suite de l’abandon du château, un premier ermite, Frère Placet s’installa dans l’enceinte en 1648, un second ermite, frère François Chalon, lui succéda. Il fut inhumé dans la chapelle, le 11 octobre 1701.
Depuis la Révolution, la chapelle est vendue plusieurs fois successivement à des propriétaire jusqu’à être abandonnée en ruine en 1853. Amputée d’une partie de sa nef, elle ne comprend plus aujourd’hui que deux travées. Son dernier propriétaire, le docteur Bernard Chérest, la fait classer Monuments Historiques en 1958 et en fait don à la ville de Saint-Julien-du-Sault en 1962.
En 1981, un grand chantier de restauration qui va durer plusieurs années est entrepris par la commune avec l’aide de la nouvelle Association culturelle de Saint-Julien-du-Sault. Les murs d’enceintes sont reconstruits et la toiture est refaite, seul l’intérieur de la chapelle n’est pas refait.
Sources : Wikipédia